Inscriptions aux concours de la magistrature

Les candidats peuvent passer les concours de la magistrature autant de fois qu’ils le souhaitent. Il s’agit en effet d’un concours exigeant, qu’on ne réussit pas toujours du premier coup. Pour autant, de nombreux élèves des promotions ont intégré l’ENM après plusieurs passages : ne vous découragez pas trop vite !
Les candidats peuvent passer les épreuves écrites dans le centre d’examen de leur choix, sans lien avec l’adresse du domicile, dans la limite des 18 centres d’examen mentionnés dans l’arrêté d’ouverture des inscriptions, notamment Outre-mer. Celles-ci auront lieu du 27 au 31 mai pour le 1er concours, et du 27 au 30 mai pour les 2e et 3e concours.
Les épreuves orales d’admission se déroulent quant à elles exclusivement à Bordeaux.
L’ENM connaît actuellement une hausse inédite de ses recrutements pour renforcer les effectifs des juridictions de 1.500 magistrats supplémentaires d’ici 2027. Le nombre de postes offerts à la session 2024 sera communiqué ultérieurement.
L’enquête de moralité est effectuée après les résultats d’admissibilité, ainsi que l’étude de toutes les autres conditions pour concourir.

Organisation et déroulement des épreuves
Consulter le détail des épreuves et programmes
Il existe des épreuves facultatives pour de tenter de gagner quelques points. Si l’anglais fait partie des épreuves obligatoires au 1er concours, les candidats ont par ailleurs la possibilité de passer une épreuve de langue vivante facultative, à choisir parmi l’allemand, l’arabe littéral, l’espagnol et l’italien.
En revanche, l’anglais n’est pas une épreuve à caractère obligatoire pour les professionnels inscrits aux 2e et 3e concours. Mais il peut faire pour eux l’objet d’une épreuve facultative, tout comme l’allemand, l’arabe littéral, l’espagnol et l’italien.
L’ordre de passage des candidats aux épreuves orales est déterminé par le tirage au sort d’une lettre : ceux dont le nom de famille commencent par cette lettre sont donc les premiers à être convoqués. Cette lettre est tirée au sort lors de la première épreuve d’admissibilité, au sein du centre d’examen de Paris. Elle est ensuite communiquée aux candidats.
Les candidats (ou futurs candidats) peuvent assister aux épreuves orales d’admission pour se projeter sur ce qui les attend. Les places sont limitées, l’accès se fait donc sur inscription préalable en ligne.
Pour les épreuves d’admissibilité de droit civil-procédure civile et de droit pénal-procédure pénale, les candidats peuvent utiliser les codes ou recueils de lois ou décrets comportant des références d’articles de doctrine ou de jurisprudence à l’exclusion des codes annotés et commentés article par article par des praticiens du droit. Aucune documentation n’est autorisée pour les autres épreuves.
L’épreuve orale de mise en situation et d'entretien avec le jury est notée par le président du jury (un magistrat hors hiérarchie à la Cour de cassation), le vice-président (un conseiller d’État ou un maître des requêtes au Conseil d’État), un magistrat de l'ordre judiciaire, un avocat, un psychologue, une personne qualifiée en matière de recrutement et une personne exerçant une autre profession que celles précédemment citées.
Pendant le grand oral, les candidats piochent deux sujets de culture générale ou d’actualité et choisissent celui qui fera l’objet de leur exposé.

CONCOURS D'ACCÈS 2024

Inscriptions jusqu'au 8 mars 2024

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